L’année 1918, avec la signature de l’Armistice le 11 novembre, marque la fin d’une guerre qui, par ses enjeux politiques et territoriaux, a entraîné l’affrontement des grandes puissances mondiales avec une ampleur inédite, et un bilan humain de près de 10 millions de morts.
Pour la France comme pour l’Allemagne, cette « guerre totale » entraîne la mobilisation générale de la plupart des hommes, dont le souvenir est célébré chaque année lors des cérémonies patriotiques du 11 novembre, et, l’arrière, du reste du pays.
Affichée en septembre 2018 sur les grilles du Jardin de Robinson, l’exposition La Grande guerre en images, propose de revenir sur les grands enjeux du conflit, ainsi qu’un aperçu de la vie en temps de guerre à travers la sélection d’archives et de nombreux clichés originaux.
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Au Plessis-Robinson
Situé non loin de la zone de conflit, le village du Plessis-Robinson est également touché par la guerre, qui mobilise, dès 1914, plus d’une centaine de soldats, dont soixante-dix-sept ne reviendront pas du front, endeuillant un grand nombre de familles, à l’image de celle du maire de l’époque, Paul Jaudé, qui perd un fils au combat.
Comme le reste des régions de France, la vie du Plessis-Robinson se trouve également bouleversé par le départ des hommes au front, entraînant la mobilisation des femmes du village pour le travail les champs. L’installation du sanatorium de la Croix Rouge américaine dans le château (actuel Hôtel
de Ville) constitue également une autre marque de la manière dont la Grande guerre a marqué Le Plessis-Robinson. Cette participation de notre ville à la mobilisation générale avait fait l’objet en 2018, à l’occasion du Centenaire de l’Armistice, de nombreuses commémorations exceptionnelles et rétrospectives historiques, à l’exemple de l’exposition Le Plessis-Robinson et la Grande Guerre, organisée à l’Orangerie.
1870, « l’autre » guerre franco-allemande
En plus de l’anniversaire de l’Armistice de 1918, le 11 novembre est également, depuis la loi du 28 février 2012, une journée de « commémoration de la victoire et de la paix », rendant hommage à l’ensemble de ceux qui sont « morts pour la France » qu’ils soient civils ou militaires.
Ce jour sera donc également l’occasion de se souvenir d’un autre conflit ayant fortement marqué cette période et considéré comme l’une des prémisses de la Première Guerre mondiale : la guerre de 1870.
Débutés il y a cent-cinquante ans, les combats entre les troupes françaises et prussiennes ont en effet sonné le début d’une période dramatique, pour le village du Plessis-Piquet, avec l’occupation par les troupes bavaroises, suivie d’une seconde occupation du Plessis-Piquet par l’armée des Versaillais en 1871, qui laisse une commune dévastée et à reconstruire.
Pour mieux comprendre l’enjeu de ce conflit méconnu, et découvrir de quelles traces il a laissé dans l’histoire de notre ville, nous vous invitons à consulter le supplément Patrimoine, paru en supplément du Petit Robinson de novembre.