Les beaux-pères

Jean-Pierre Castaldi

« Les beaux-pères est une vraie pièce chorale »

Il a l’une des carrières les plus riches du théâtre et du cinéma français, a joué avec les plus grands et sera sur la scène du Théâtre de l’Allegria vendredi 31 mars.

Jean-Pierre Castaldi nous a fait la joie de répondre à quelques questions sur son rôle dans la pièce Les beaux-pères, où il partage l’affiche avec Steevy Boulay, entre autres…

Les beaux-pères
Théâtre, comédie de boulevard (1h30)

Vendredi 31 mars à 20h30

Tarif plein : 27€ / Tarif réduit : 22€

    Comment annoncer à son père qu’on est en couple ? Quand on est un garçon et qu’on vit avec un homme qui a précisément l’âge de son père... C’est tout le dilemme d’Arthur qui vit avec Gérard.

    Mais la situation se complique un peu plus si le père croit qu’Arthur partage la vie de sa voisine Prune, et que le copain de Prune, Mathieu, lui, doit faire croire qu’il est en couple avec Gérard...

    Vous suivez ? Bref. Les apparences sont parfois trompeuses et la réalité n’est pas toujours celle qu’on croit...

    Le rire n’est jamais loin de l’émotion, et le mensonge de la vérité, dans cette comédie rythmée et moderne qui s’empare de thèmes dramatiques – les faux-semblants, la crainte du regard des autres et de nos parents, la liberté d’aimer – pour nous emplir d’un optimisme qui fait du bien. Sur scène, les conflits et malentendus entre générations nous apparaissent avec un réalisme saisissant, notamment grâce à une distribution soigneusement choisie. On savoure tout particulièrement la rencontre entre Steevy Boulay – qui avait déjà eu l’occasion de se faire remarquer sur les planches à plusieurs reprises – et d’un des plus grands noms du théâtre français, Jean-Pierre Castaldi.

    Trois questions à Jean-Pierre Castaldi

    Qu’est-ce qui vous a incité à accepter le rôle ? Plutôt l’écriture, l’équipe ? Le thème ?

    D’abord, c’est le texte de la pièce qui m’a séduit. C'est une vraie pièce « chorale », dans laquelle tous les rôles sont importants et les personnages que l’on pourrait croire « stéréotypés », en fait, sont pleins de richesse. Par exemple, le rôle que j’interprète, a de prime abord l’air d’un père de la vieille école, un peu macho, qui serait incapable d’accepter l’homosexualité de son fils. Mais au fil de la pièce, on se rend compte que les apparences peuvent être trompeuses… C’est l’occasion de jouer un peu avec le public, et de questionner nos préjugés.

    La pièce questionne des thèmes forts comme le lien familial, le rapport entre les générations, pourtant, elle arrive à nous faire rire…

    C’est la force du comique de situation ! La pièce est construite comme un Feydeau, où le plaisir est de voir les personnages se débattre avec les imprévus, les surprises et le rythme vient souligner cette situation qui les dépasse. Ça n’empêche pas d’aborder des thèmes importants, au contraire. Pour les comédiens, d’ailleurs, ce type de théâtre demande à être joué avec beaucoup de sincérité, et très sérieusement.

    Un mot sur le reste de la distribution qui comprend des profils très variés…

    Oui, c’est aussi ce qui m’a séduit dans ce projet : nous venons tous d’univers différents. Ève Requin, vient de la scène nationale, Philippe Beglia a beaucoup travaillé dans le cinéma et à la télévision, Steevy Boulay vient d’un autre monde… et moi, qui suis passé du théâtre au cinéma, avant de revenir au théâtre avec Jean Poiret, il y a vingt ans. C’est aussi ce qui m’a séduit dans le projet : un vrai travail de troupe où tout le monde apporte son expérience. C’est un vrai plaisir de partager la scène avec eux.

    Un acteur multiforme

    Après avoir suivi des cours d’art dramatique auprès de Jean-Laurent Cochet et René Simon, il fait ses premiers pas en tant qu’acteur au théâtre. Il se montre à l’aise dans des compositions classiques (Bérénice, Le Barbier de Séville…), mais aussi dans un style plus contemporain avec La Fin du monde où il rencontre Sacha Guitry, L’Emmerdeur et La Nuit du Titanic.

    S’il demeure particulièrement attaché au théâtre, il décroche de nombreux rôles au cinéma et à la télévision. Concernant cette dernière, on le voit dans Les Enquêtes du commissaire Maigret, Appelez-moi Tonton, sans oublier Le Tour du monde en 80 jours. Des interprétations éclectiques qu’il multiplie également pour le grand écran avec Angélique, marquise des anges, Moonraker, Ripoux contre ripoux, Astérix aux Jeux Olympiques ou encore Le Casse des casses.

     

    Rencontrez les comédiens

    En plus de partager un moment de rire entre amis ou en famille, le spectacle sera également l’occasion de passer un moment avec les comédiens qui seront présents à l’issue de la représentation pour une rencontre et une signature avec les spectateurs. Venez (et restez) nombreux !

     

    Découvrez la bande-annonce du spectacle



    Les beaux-pères
    Théâtre, comédie de boulevard (1h30)

    Vendredi 31 mars à 20h30

    Tarif plein : 27€ / Tarif réduit : 22€